Le Conseil National des Établissements Thermaux annonce du changement !

Une nouvelle saison arrive et l’activité de la médecine thermale ne cesse d’augmenter en popularité ainsi qu’en fréquentation. En effet, en 2018, pratiquement 600.000 assurés sociaux ont suivi une cure thermale en France. Ce chiffre est en constante progression de 25% selon le CNETh depuis 2018. De plus, le nombre de journées de soins dépasse les 10 millions la même année. Résultats marquant une importante évolution du regard des médecins sur le thermalisme, qui par conséquent prescrivent plus facilement à leurs patients les cures thermales. De plus, les cures nocturnes sont proposées, pour pouvoir ainsi concilier vie professionnelle et soins thermaux. Les cures thermales conventionnées « nocturnes » permettront ainsi aux actifs qui sont à proximité des établissements thermaux de réaliser leur cure thermale parallèlement à leurs activités quotidiennes. Elles se déroulent à partir de 17h et n’imposent pas aux curistes de réaliser les soins durant une période de congés payés. En véritable cure thermale, la nocturne a fait son apparition il y a quelques années dans certains établissements thermaux.

La prise en charge et le déroulement de ce type de séjour est identique à celui d’une cure thermale conventionnée traditionnelle. Seul le créneau horaire choisi sera changé au moment de la réservation.

Actuellement, les établissements thermaux qui proposent ce type de cure sont ceux de la Chaîne thermale du Soleil, l’établissement thermal de Royat-Chamalières et certains établissements thermaux du Grand Dax, ainsi que les thermes d’Aix-les-Bains (Thermes Chevalley).

Au niveau des orientations thérapeutiques, la rhumatologie reste la plus traitée avec 67% des traitements thermaux délivrés. S’en suivent le traitement des voies respiratoires, de la phlébologie, de l’appareil digestif et de la dermatologie. Aussi, il sera bientôt possible de fractionner sa cure de 18 jours en deux séquences. Une bonne nouvelle pour les personnes souhaitant faire profiter leur enfants d’une cure thermale en dehors des vacances d’été. Une étude de fractionnement de la cure pour les enfants sera lancée en collaboration avec la CNAM au cours de cette saison.

Autre point tout aussi important, l’exploration des nouveaux champs de compétences et des nouveaux formats de cure qui prend une grande place. Une approche qui concerne la prévention, la participation aux soins de suite, l’accompagnement du vieillissement, et la participation à la production de données de santé publique. Les études cliniques qui illustrent le SMR (Service Médical Rendu) ou le SMER (Service Médico Économique Rendu) par la cure thermale se poursuivent encore. A ce jour, 18 études cliniques ont été menées à leur terme dont 11 de publiées dans des revues internationales et 7 en cours de publication ou de traitement de données.  L’AFRETh continue sa campagne de recherche et y consacre chaque année 1 million d’euros. Elle devrait pouvoir présenter, dans les mois qui viennent, les résultats de plusieurs études notamment dans le domaine de la rhumatologie.

Les investissements réalisés par les stations thermales sont nombreux et tous tentent de répondre aux objectifs de santé publique et dynamisent le secteur.

Entre 2016 et 2021, le montant estimé des investissements des stations thermales s’élève à 825 Millions d’euros  :

  • La compagnie Lebon a repris la station d’Allevard en Isère, en cours de rénovation.
  • Le groupe L’Oréal qui aujourd’hui exploite les Thermes de Saint-Gervais-les-Bains, a également acquis les Thermes de La Roche-Posay.
  • France Thermes à Chatel-Guyon a lancé un chantier de 32 millions d’euros pour la création d’un Resort thermal accompagné par la Caisse des Dépôts et Consignations. L’ouverture du Resort est prévue pour 2020.
  • Saint-Amand-les-Eaux investit plus de 8 millions d’euros pour transformer et rénover les Thermes.
  • Vals-les-Bains, station dédiée à la prise en charge des troubles du métabolisme dont celle du diabète de type 2, a lancé la rénovation et l’extension des Thermes pour 12 millions d’euros. Son établissement voisin Neyrac a lui aussi engagé un important chantier de consolidation de son offre de soins – montant des travaux : 8 millions d’euros.
  • Le syndicat d’exploitation des Thermes de Dignes-les-Bains a annoncé le début des travaux de création d’un vaste espace aqualudique pour 6 millions d’euros.
  • L’agglomération de Nancy inaugurera en 2022 les anciens Thermes fermés depuis plus d’un siècle qui deviendront le Grand Nancy Thermal – montant des travaux : 55 millions d’euros.
  • D’autres grands projets sont en phase de conception, notamment Rochefort (construction d’un nouvel établissement thermal) et à Saint-Jean d’Angély (ouverture d’une nouvelle station thermale).

CAMPAGNE 2020

Au delà de la campagne de communication déjà active à la télévision, les réseaux sociaux sont aussi dynamiques et mettent les curistes au cœur de l’animation. En particulier sur la page Facebook officielle www.facebook.com/medecinethermale qui rassemble déjà près de 13 000 personnes. Les équipes de la médecine thermale mettent un point d’honneur à répondre aux questions des curistes, et même des curistes potentiels ou encore aux membres du corps médical et à partager chaque jour les actualités des stations thermales mais également des associations de patients ou des contenus médicaux en lien avec les pathologies prises en charge par la crénothérapie.

Le site de la médecine thermale www.medecinethermale.fr fait peau neuve. Un bel outil d’informations et d’accompagnement de la prise en charge pour les curistes et les professionnels de santé. Priorité donnée à l’expérience utilisateur, tout à été repensé et conçu pour répondre encore mieux aux besoins des curistes tout en s’adaptant à leurs nouveaux usages. Les médecins bénéficient d’un espace dédié avec, en complément, des informations scientifiques et médicales.

Le conseil National des Établissements Thermaux participera aux événements suivants :

CHIFFRE CLÉS DU THERMALISME

  • 90 stations thermales sont en activité sur le territoire français.
  • 110 établissements thermaux.
  • 770 sources en France, soit 20% du capital thermal européen.
  • 850 médecins thermaux exercent dans les stations thermales.
  • Plus de 10 millions de journées de soins sont délivrées tous les ans par les établissements thermaux.
  • 599 000 curistes ont séjourné en moyenne 18 jours dans les stations thermales françaises en 2018.
  • 100 000 emplois directs, indirects ou induits dépendent du thermalisme.
  • Depuis 2004, plus de 13 millions d’euros ont été consacrés à la recherche thermale.
  • 1.3 milliards d’euros : c’est le volume d’activité généré chaque année par la filière thermale.
  • 10% à 15% du chiffre d’affaires annuel des exploitants est réinvesti.
  • Les dernières années, tous les établissements thermaux ont été rénovés et les stations thermales ont consenti d’importants investissements : 825 millions d’euros prévus d’ici 2021.
  • Le PIB thermal représente plus de 520 millions d’euros dont 44% reviennent au budgets publics au titre des prélèvements fiscaux et sociaux.
  • Plus que jamais, le thermalisme est une source de richesse au service des territoires : 100 curistes supplémentaires génèrent en effet 6 nouveaux emplois.
  • 71% des communes thermales ont moins de 5000 habitants. Pour elles, souvent, l’activité thermale représente l’essentiel de leurs ressources.
  • La part du thermalisme est de seulement 0,15% de l’Assurance Maladie.

Issu du communiqué de presse du Conseil National des Etablissements Thermaux de Janvier 2020. 

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